To avoid international condemnations, Israel has cynically used its involvement in the peace process to prevent United Nations resolutions. In 1997, the Clinton administration vetoed a Security Council resolution condemning Israel's construction of the illegal settlement of Har Homa, on the land of Jabal Abu Ghneim in Beit Sahour. The U.S. argued that, while condemning settlements, the resolutuion would negatively affect the peace process.
Israel got the message, and today, the number of settlers has almost tripled compared to the beginning of the peace process.
Does that mean that the two-state solution is impossible? No. It means that it is more difficult to achieve.
Working for the two-state solution involves acting against its main obstacle - the Israeli occupation - to prevent any attempt at normalizing the presence of settlements. It means, furthermore, that settlements must be turned into a burden for Israel and its supporters.
A large percentage of settlers live in occupied Palestine thanks to the economic incentives they receive, including benefits from international agreements signed with Israel, and the support of several organizations working freely in Western countries, such as the Jewish National Fund.
That is why the decision of the European Union Court of Justice regarding the labeling of Israeli settlement products is an important step. It reiterates the international obligation of differentiation between Israel and the territory it occupies, as laid out in UN Security Council resolution 2334.
Foodstuffs originating in the territories occupied by #Israel must bear the indication of their territory of origin, accompanied, where those foodstuffs come from an Israeli settlement within that territory, by the indication of that provenance https://t.co/BXuldkaxWx
— EU Court of Justice (@EUCourtPress) November 12, 2019
Still, we believe that settlement products shouldn't just be labelled, but banned.
There is nothing ethical in trading in products made with stolen natural resources on stolen land.
That is why we cannot understand why the UN High Commissioner for Human Rights, Michelle Bachelet, still hasn't fulfilled the mandate given to her by the UN Human Rights Council in Resolution 31/36 - to publish the long-overdue list of companies involved with the Israeli occupation.
The Palestinian leadership has done its best to find legal, diplomatic, and political venues to protect, advance, and fulfill our inalienable rights. Our efforts included the protection of our heritage sites through UNESCO, and membership of the International Criminal Court.
But despite the abundant evidence of Israeli crimes and violations, it has been undoubtedly disappointing to see certain governments putting pressure on the court and other international venues to avoid taking action.
The images that came out over the past few days, including the assassination of Omar Badawi in the Al Arroub Refugee camp and the killing of dozens of people in less than 48 hours in besieged Gaza, such as the al-Sawarki family, can also be understood in the context of a general impunity granted to Israel.
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Pour éviter les condamnations internationales, Israël a cyniquement utilisé son implication dans le processus de paix pour empêcher l’application des résolutions des Nations Unies. En 1997, l'administration Clinton a opposé son veto à une résolution du Conseil de sécurité condamnant la construction par Israël de la colonie illégale de Har Homa, sur la terre de Jabal Abu Ghneim à Beit Sahour. Les états-unis ont fait valoir qu’en condamnant les colonies, cette résolution aurait un effet négatif sur le processus de paix.
Israël a compris le message et aujourd'hui, le nombre de colons a presque triplé par rapport au début du processus de paix.
Cela signifie-t-il que la solution à deux États est impossible ? Non. Cela signifie qu'elle est plus difficile à réaliser.
Œuvrer en faveur de la solution à deux États implique d'agir contre son principal obstacle - l'occupation israélienne - pour empêcher toute tentative de normalisation de la présence des colonies. Cela signifie, en outre, que les colonies de peuplement doivent devenir un fardeau pour israël et ses partisans.
Un grand pourcentage de colons vivent en Palestine occupée grâce aux incitations économiques qu'ils reçoivent, y compris les avantages des accords internationaux signés avec Israël, et le soutien de plusieurs organisations travaillant librement dans les pays occidentaux, comme le Jewish National Fund.
C'est pourquoi la décision de la Cour de justice de l'Union européenne concernant l'étiquetage des produits des colonies israéliennes est une étape importante. Elle rappelle l'obligation internationale de différenciation entre israël et le territoire qu'il occupe, telle qu'énoncée dans la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Les denrées alimentaires originaires des territoires occupés par Israël doivent porter l'indication de leur territoire d'origine, accompagnée, lorsque ces denrées alimentaires proviennent d'une colonie israélienne sur ce territoire, de l'indication de cette provenance https://t.co/BXuldkaxWx
- Cour de justice de l'UE (@EUCourtPress) 12 novembre 2019
Néanmoins, nous sommes d’avis que les produits des colonies ne devraient pas seulement être étiquetés, mais interdits.
Il n'y a rien d'éthique dans le commerce de produits fabriqués à partir de ressources naturelles volées sur des terres volées.
C'est pourquoi nous ne comprenons pas pourquoi la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, n'a toujours pas rempli le mandat que lui a confié le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies dans sa résolution 31/36 - publier la liste tant attendue des entreprises impliquées dans l'occupation israélienne.
(Cf. La question de la Palestine sur le site du conseil des droits de l’homme de l’ONU)
Les dirigeants palestiniens ont fait de leur mieux pour trouver des moyens juridiques, diplomatiques et politiques afin de protéger, de faire progresser et de satisfaire nos droits inaliénables. Nos efforts ont porté notamment sur la protection de nos sites, de notre patrimoine par l'intermédiaire de l'UNESCO et l'adhésion à la Cour Pénale Internationale.
Mais malgré l'abondance de preuves des crimes et violations israéliens, il a été évidemment décevant de voir certains gouvernements faire pression sur le tribunal et d'autres instances internationales pour éviter qu'ils n'agissent.
Les images qui ont été diffusées ces derniers jours, notamment l'assassinat d'Omar Badawi dans le camp de réfugiés d'Al Arroub et le meurtre de dizaines de personnes en moins de 48 heures à Gaza assiégée, comme la famille Al-Sawarki, peuvent également être comprises dans le contexte d'une impunité absolue accordée à israël.
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