But international law and international institutions evidently aren’t democratic enough for him – or perhaps he’s only selectively protective of democracy, when it’s convenient for him.
The support for de facto annexation of the settlements was also glaringly apparent among members of Israel’s so-called opposition. Kahol Lavan Chairman Benny Gantz said this was “a black day for human rights. The Office of the UN High Commissioner for Human Rights has lost all connection with reality.”
His partner in the party’s leadership, Yair Lapid, went even farther, calling the high commissioner for human rights – a woman with a long record of achievement who is internationally admired – the “UN commissioner for terrorists’ rights.” He even threated that “when we form a government, we’ll work against them with all our might, with no qualms.” When you recall how Israel actually deals with terrorists, this quote is even more troubling.
But the most surprising condemnation came from Amir Peretz, chairman of the ostensibly left-wing Labor-Gesher-Meretz joint ticket. “We oppose boycotts, and outrageous and superfluous UN decisions,” he said – although Meretz, which is part of this ticket, has until now actually supported boycotting settlements products. “We’ll work in every forum to repeal this decision and preserve a strong Israeli economy and Israelis’ jobs,” he added, in a statement that aroused unease, to say the least, among what remains of Meretz’s voters.
This was an official death certificate for the Zionist left in the face of the annexation that has already happened.
Behind the scenes, official state agencies, headed by the Foreign Ministry, also gave briefings assailing the list’s publication. During these briefings, the term BDS (referring to the boycott, divestment and sanctions movement) was repeatedly thrown around.
Anyone who still mistakenly thinks that Israel’s war against BDS is aimed against boycotts of Israel as a whole, including within the 1948 armistice lines, ought to sober up. Israel’s intention, as evident from both its legislation and in actions, is unequivocally to protect the settlements against boycotts. The state isn’t interested in the distinction between Israel’s right to exist as a country and the dispute over the settlements; rather, it seeks to blur the borders.
This was once again made clear by the Israeli bureaucrats who mobilized on Wednesday to assail international law in the name of annexation. With an uncomfortable giggle, one briefer even recited those same accusations of anti-Semitism in his talking points. In the Israel of 2020, official state bodies use BDS and anti-Semitism as synonyms in their campaign to protect the settlement enterprise.
In recent weeks, following the release of the Trump administration’s peace plan, there have been stormy campaigns on both the right and the left for or against officially annexing the settlements. But what happened on Wednesday proves that this is a sterile debate over mere symbolism. De facto annexation has already happened and continues to happen every day; it is only de jure annexation that’s still being fought over.
Israel has been treating the settlements as an inseparable part of the country for a long time already. De jure annexation won’t drastically change anything of importance that isn’t already happening on the ground. Israel has already annexed everything all by itself, and doesn't need U.S. President Donald Trump and his ambassador to Israel, David Friedman. Official recognition is just icing on the cake.
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Mais le droit international et les institutions internationales ne sont manifestement pas assez démocratiques pour lui, ou peut-être qu'il ne protège la démocratie que de manière sélective, quand ça l’arrange.
Le soutien à l'annexion de facto des colonies était également évident parmi les membres de la soi-disant opposition israélienne. Le président de kahol lavan, benny gantz, a déclaré que c'était " un jour noir pour les droits de l'homme. Le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits Humains a perdu tout lien avec la réalité ".
Son partenaire à la direction du parti, yair lapid, est allé encore plus loin, en appelant le haut commissaire aux droits de l'homme - une femme au long parcours qui fait l'objet d'une admiration internationale - " commissaire des Nations unies pour les droits des terroristes ". Il a même menacé : " lorsque nous formerons un gouvernement, nous travaillerons contre eux de toutes nos forces, sans aucun scrupule ". Quand on sait comment israël traite réellement avec les terroristes, cette citation est encore plus troublante.
Mais la condamnation la plus surprenante est venue d'amir peretz, président de la coalition prétendument de gauche labor-gesher-meretz. " Nous nous opposons aux boycotts et aux décisions scandaleuses et superflues des Nations unies ", a-t-il déclaré, bien que meretz, qui fait partie de cette alliance, ait jusqu'à présent soutenu le boycott des produits des colonies. " Nous travaillerons dans tous les forums pour abroger cette décision et préserver une économie israélienne forte et les emplois des israëliens ", a-t-il ajouté, dans une déclaration qui a suscité, pour le moins, un malaise chez ce qui reste des électeurs de meretz.
Voilà donc un acte de décès officiel pour la gauche sioniste au regard de l'annexion qui a déjà eu lieu.
Dans les coulisses, des agences officielles de l'État, dirigées par le ministère des Affaires étrangères, ont également prononcé des discours attaquant la publication de la liste. Au cours de ces interventions, le terme BDS (faisant référence au mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions) a été lancé à plusieurs reprises.
Quiconque penserait encore, à tort, que la guerre d'israël contre le BDS cherche à le protéger du boycott dans son ensemble, jusque dans les frontières de l’armistice de 1948, devrait se ressaisir. L'intention d'israël, telle qu'elle ressort de sa législation et de ses actions, est sans équivoque de protéger les colonies contre les boycotts. L'État ne s'intéresse pas à la distinction entre le droit d'israël à l’existence en tant que pays et le conflit sur les colonies, il cherche plutôt à brouiller les pistes.
Une fois de plus, c'est ce qu'ont montré clairement les bureaucrates israéliens qui se sont mobilisés mercredi pour s'attaquer au droit international au nom de l'annexion. En pouffant d’un rire malsain, l’un d’eux est allé jusqu’à réciter ces mêmes accusations d'antisémitisme pour étayer son discours. Dans l'israël de 2020, les organes officiels de l'État utilisent le BDS et l'antisémitisme comme synonymes dans leur campagne pour protéger l'entreprise de colonisation.
Ces dernières semaines, à la suite de la publication du plan de paix de l'administration trump, des campagnes tempétueuses ont été menées à droite et à gauche pour ou contre l'annexion officielle des colonies. Mais ce qui s'est passé mercredi prouve qu'il s'agit d'un débat stérile à propos de symboles. L'annexion de facto a déjà eu lieu et continue d'avoir lieu tous les jours, ce n'est que l'annexion de jure qui fait encore débat.
israël traite les colonies comme une partie inséparable du pays depuis longtemps déjà. L'annexion de jure ne changera pas radicalement quoi que ce soit d'important qui ne se produise pas déjà sur le terrain. israël a déjà tout annexé par lui-même et n'a besoin ni du président américain donald trump ni de son ambassadeur en israël, david friedman. La reconnaissance officielle n'est que la cerise sur le gâteau.
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