Le sénateur qui pousse à l’action dans l’affaire Abu Akleh a un message pour les alliés de Netanyahu

Le sénateur qui pousse à l'action dans l'affaire Abu Akleh a un message pour les alliés de Netanyahu

Carte Annexes

The Senator Pushing Action on Abu Akleh Case Has a Message for Netanyahu’s Allies

Democratic Sen. Chris Van Hollen is leading congressional efforts calling for accountability over the killing of Palestinian-American journalist Shireen Abu Akleh. He explains why it matters and warns of tensions between Washington and Jerusalem once Netanyahu’s far-right allies take power

 

Le sénateur qui pousse à l’action dans l’affaire Abu Akleh a un message pour les alliés de Netanyahu

Le sénateur démocrate Chris Van Hollen emmène les efforts du Congrès pour demander des comptes sur le meurtre de la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh. Il explique pourquoi cela est important & met en garde contre les tensions entre Washington & Jérusalem qui surgiront quand les alliés d’extrême droite de nétanyahou auront pris le pouvoir.


Source : Logo Haaretz

 

Ben Samuels, Washington 11 décembre 2022

 

Le sénateur démocrate Chris Van Hollen

Democratic Sen. Chris Van Hollen greeting supporters during an Election Night gathering in Baltimore last month.Credit : Julio Cortez/AP

Le sénateur démocrate Chris Van Hollen salue ses partisans lors d’une soirée électorale à Baltimore le mois dernier. Photo : Julio Cortez/AP


WASHINGTON – No U.S. lawmaker has been more consistent or vocal in pressuring the Biden administration to pursue accountability over the killing of Palestinian-American journalist Shireen Abu Akleh than Sen. Chris Van Hollen.

 

In the seven months since the Al Jazeera reporter’s death – after she was likely killed by Israeli fire while covering an Israel Defense Forces operation in the West Bank city of Jenin – widespread Democratic outrage has been followed by a months-long pressure campaign on the White House, culminating in the recent reported opening of an FBI investigation into the matter.

 

WASHINGTON - Aucun législateur américain n’a fait preuve d’autant de fermeté constante & diserte que le sénateur Chris Van Hollen pour pousser l’administration biden à demander des comptes sur le meurtre de la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh.

 

Au cours des sept mois qui ont suivi la mort de la journaliste d’Al Jazeera, vraisemblablement tuée par des tirs israéliens alors qu’elle couvrait une opération des forces de défense israéliennes dans la ville de Jénine, en Cisjordanie, l’indignation générale des démocrates a été suivie d’une campagne de pression de plusieurs mois sur la Maison Blanche, qui a culminé avec l’ouverture récente d’une enquête du FBI sur cette affaire.

 

NdTalus : traduction des titre & chapeau de la cible du dernier lien de la colonne de gauche :

Les états-unis informent israël qu’ils vont ouvrir une enquête sur l’assassinat de Shireen Abu Akleh.

Une organisation israélienne de défense des droits [humains] se réjouit de l’annonce de l’ouverture d’une enquête américaine sur la mort de la journaliste chevronnée d’Al Jazeera, Shireen Abu Akleh, tuée lors d’un raid militaire israélien en Cisjordanie en mai dernier. Le ministre de la défense, M. gantz, a déclaré qu’israël ne coopérerait pas à l’enquête, la qualifiant de " grave erreur ".

Je me demande pour quelle(s) raison(s) tenter de mettre au clair les responsabilités dans une affaire de meurtre serait une grave erreur. À moins que les conclusions ne soient connues d’avance & tellement gênantes que...?

 

The Maryland senator behind these efforts says his push was rooted in a desire to protect both American citizens and journalists abroad.

“It’s my view that if we don’t do that in a consistent fashion, then we will lose all credibility,” he says. “I thought it was important that we apply our principles to getting the facts about what happened to Shireen Abu Akleh. We need to pursue those facts when we’re dealing with governments that are adversaries, as well as allies like Israel.”

 

Le sénateur du Maryland, à l’origine de ces démarches, affirme qu’elles ont leur source dans le désir de protéger à la fois les citoyens américains & les journalistes à l’étranger.

 

" De mon point de vue, si nous ne le faisons pas de manière cohérente, nous perdrons toute crédibilité ", dit-il. " J’ai pensé qu’il était important que nous appliquions nos principes pour obtenir les faits sur ce qui est arrivé à Shireen Abu Akleh. Nous devons rechercher ces faits lorsque nous traitons avec des gouvernements qui sont des adversaires & de la même manière avec des alliés comme israël. "

 

Vous remarquerez que la question n’est pas encore de traiter les affaires " intérieures " en appliquant ces principes : voir l’affaire Assange (collateral murder...), Guantánamo, la CPI etc, par exemple.

 

À lire aussi (en anglais, j’ai pas traduit plus que les titres) :

 

  • L’enquête du FBI sur Shireen Abu Akleh est une période décisive dans les relations entre les états-unis & israël.

  • Pourquoi Shireen Abu Akleh est-elle une icône palestinienne

  • Bibi sert le même menu que Trump : Les démocrates mettent en garde contre le nouveau gouvernement d’extrême droite israélien.

 

 

In pushing for an independent U.S. probe, Van Hollen spearheaded two letters in June and July (the first signed by nearly half of Senate Democrats) urging the Biden administration to act. He has also publicly grilled senior U.S. officials during congressional hearings and condemned the administration’s failure to launch an independent review.

 

Van Hollen notes that his actions simply echo calls from senior administration officials like U.S. Secretary of State Antony Blinken.

“As I’ve cited many times, Secretary Blinken himself called for accountability [through] an independent investigation into the shooting death of Shireen Abu Akleh ; a transparent investigation where we would follow the facts wherever they lead,” he notes.

 

“I’m simply trying to make real what the secretary of state himself said was U.S. policy. I guess the difference is that I’m going to keep at it until we meet the test the secretary himself has laid down here,” the 63-year-old senator adds.

Van Hollen’s actions, however, have not been limited to rhetoric. He introduced legislative text requiring Blinken to tell Congress what the U.S. was doing to support an investigation into the killing, as well as a separate effort aimed at legally mandating an independent State Department investigation.

 

En faisant pression pour une enquête américaine indépendante, Van Hollen a été à l’origine de deux lettres en juin & juillet (la première signée par près de la moitié des sénateurs démocrates) exhortant l’administration biden à agir. Il a également mis publiquement sur la sellette de hauts responsables américains lors d’audiences du Congrès & condamné la défaillance de l’administration à lancer une enquête indépendante.

M. Van Hollen note que ses actions ne font que reprendre les appels de hauts responsables de l’administration, comme le secrétaire d’État américain antony blinken.

" Comme je l’ai dit à plusieurs reprises, le secrétaire d’État blinken lui-même a demandé que des comptes soient rendus [au moyen d’] une enquête indépendante sur la mort par balle de Shireen Abu Akleh ; une enquête transparente où nous suivrions les faits où qu’ils mènent ", note-t-il.

 

" J’essaie simplement de concrétiser ce que le secrétaire d’État lui-même a déclaré être la politique des états-unis. Je suppose que la différence est que je vais persévérer jusqu’à ce que nous satisfassions au critère que le secrétaire d’État lui-même a établi ici ", ajoute le sénateur de 63 ans.

Les actions de Van Hollen ne se sont pour autant pas limitées à la rhétorique. Il a présenté une résolution législative exigeant que M. blinken dise au Congrès ce que les états-unis font pour mettre en œuvre une enquête sur le meurtre, ainsi qu’une démarche distincte visant à rendre juridiquement obligatoire une enquête indépendante du département d’État.

 

 

Mémorial de fortune pour Shireen Abu Akleh

A makeshift memorial at the site where Palestinian-American Al Jazeera journalist Shireen Abu Akleh was shot and killed in the West Bank city of Jenin last May.Credit : Majdi Mohammed/AP

Un mémorial improvisé sur le site où la journaliste Shireen Abu Akleh palestino-étasunienne a été abattue par balle à Jénine en Cisjordanie en mai dernier. Photo : Majdi Mohammed/AP

 

 

The latter effort notably and explicitly refers to the so-called Leahy Law, which prohibits military assistance to foreign security forces that violate human rights.

Van Hollen does not want to get too far ahead of what accountability would actually resemble in practice, though.

“The form of accountability depends on the finding of fact, and we’re still in the fact-collecting phase here,” he explains. “Accountability is something that will depend on the facts on the ground and exactly what happened. That is why we’ve been very focused on this first phase : getting the unvarnished facts in an independent investigation.” He adds that the FBI probe is an apparent indication that the U.S. administration is not satisfied with the current explanations either.

When it comes to future steps, Van Hollen believes the Biden administration must be held to its own statements and pressure maintained until clearer answers are provided.

 

He is aware, however, of the difficulties the FBI will encounter when seeking Israeli cooperation in its independent probe. Outgoing Prime Minister Yair Lapid insisted last month, for instance, that Israeli soldiers “will not be interrogated by the FBI or by any foreign body or foreign country, no matter how friendly.”

 

Van Hollen says the challenge the FBI has is that it would be much better to conduct the probe “in cooperation with the government of Israel. Obviously, the government of Israel has indicated it will not cooperate, and that’s disappointing when we’re trying to get to the bottom of the shooting death of an American citizen and a journalist,” he says.

Critics of Van Hollen’s efforts claim the United States attempted to pursue justice by helping oversee an investigation during the summer that infuriated all parties, as well as pressuring Israel to review its rules of engagement. For Van Hollen, though, this does not pass muster.

 

“When Secretary Blinken raised the issue of rules of engagement, he was rebuffed. He hit a brick wall. It’s another example where we want to hold the administration to its own statements. We live in a world where people say things and they expect everybody to forget,” he says. “Accountability here at home requires that we hold the administration accountable to statements they’ve made as well. We’ll continue to do that.”

 

Cette dernière démarche fait notamment & explicitement référence à la loi dite Leahy, qui interdit l’assistance militaire aux forces de sécurité étrangères qui violent les droits de l’homme.

Van Hollen ne veut toutefois pas aller trop loin quant à ce que pourrait être la reddition de comptes dans la pratique.

" La constitution de la responsabilité dépend des faits constatés, & ici, nous sommes encore dans la phase de collecte des faits ", explique-t-il. " La responsabilité est quelque chose qui dépendra des faits sur place & de ce qui s’est exactement passé. C’est pourquoi nous nous sommes concentrés sur cette première phase : obtenir des faits sans fard dans le cadre d’une enquête indépendante. " Il ajoute que l’enquête du FBI est une indication apparente que l’administration américaine n’est pas non plus satisfaite des explications actuelles.

En ce qui concerne les étapes futures, M. Van Hollen estime que l’administration Biden doit être tenue de respecter ses propres déclarations & maintenir la pression jusqu’à ce que des réponses plus claires soient fournies.

Il est toutefois conscient des difficultés que le FBI rencontrera lorsqu’il cherchera à obtenir la coopération d’israël dans son enquête indépendante. Le premier ministre sortant yair lapid a insisté le mois dernier, par exemple, sur le fait que les soldats israéliens " ne seront pas interrogés par le FBI ou par tout autre organisme ou pays étranger, aussi amical soit-il ".

 

Selon M. Van Hollen, le défi que doit relever le FBI est qu’il serait bien mieux de mener l’enquête " en coopération avec le gouvernement d’israël ". De toute évidence, le gouvernement d’israël a indiqué qu’il ne coopérerait pas, & c’est décevant lorsque nous essayons de faire la lumière sur la mort par balle d’un citoyen américain & d’un journaliste", dit-il.

 

Les détracteurs des efforts de Van Hollen affirment que les états-unis ont tenté de faire justice en aidant à superviser une enquête au cours de l’été qui a rendu toutes les parties furieuses, ainsi qu’en faisant pression sur israël pour qu’il revoie ses règles d’engagement. Pour Van Hollen, cependant, cela ne passe pas.

 

" Lorsque le secrétaire blinken a soulevé la question des règles d’engagement, il a été rembarré. Il s’est heurté à un mur de briques. C’est un autre exemple où nous voulons mettre l’administration face à ses propres déclarations. Nous vivons dans un monde où les gens disent des choses & s’attendent à ce que tout le monde oublie ", dit-il. " La responsabilité ici, chez nous, exige que nous tenions l’administration responsable des déclarations qu’elle a faites. Nous continuerons à le faire. "

 

Antony Blinken

U.S. Secretary of State Antony Blinken speaking at the J Street National Conference in Washington earlier this month.Credit : Carolyn Kaster/AP

Le secrétaire d’état antony blinken, lors d’un discours à la conférence nationale J Street

 

Deep interest in Israel

Van Hollen has taken a deep interest in Israel since first being elected to the House of Representatives in 2002, continuing with his election to the Senate in 2016. When Van Hollen visited Israel in 2019 together with Republican Senator Lindsey Graham, then-opposition leader Yair Lapid called them in a tweet "true friend of Israel" and praised their "work to keep Israel a bipartisan issue."

Still, Van Hollen is a friend who doesn’t shy from difficult issues. The senator has previously led legislation that would prohibit U.S. funds from supporting Israeli annexation of the West Bank, warning that “neither the U.S. government nor American taxpayers should finance or facilitate this unilateral move that goes against our shared democratic values.” He has also warned that former President Donald Trump’s legitimization of West Bank settlements would leave Israel “to choose between one state with equal rights for all or apartheid.”

He stresses that he is not critical of Israel as an entity, rather the actions of the Israeli government. He echoes comments made by many Democrats accused of shifting leftward on Israel, asserting that his position on Israel-Palestine has been steady for two decades while Israel has moved rightward.

“My position reflects what has been the bipartisan position of the United States and the positions of some governments of Israel. It was first most clearly stated under George W. Bush : achieving a two-state solution in order to secure a Jewish, democratic state and making sure that Palestinians have the right to self-determination,” he says.

Van Hollen warns that the incoming governing coalition in Israel goes against these long-held norms.

“You have a government that not only doesn’t support a two-state solution, but one where elements of the government are pushing to effectively annex the West Bank, expand settlements and legalize outposts – which would totally undermine any possibility of a future two-state solution.”

He says his primary goal has been to keep a potential two-state solution alive, but acknowledges that this work will only become more difficult and that Israel’s new government may “erase forever” the possibility of a two-state solution.

“There are many that have already given up on that. I think the door is closing fast, and I fear that it will close if this new government takes some of the actions that we fear they might take,” he says, highlighting “extremist” coalition members Itamar Ben-Gvir and Bezalel Smotrich.

 

Un intérêt profond pour israël 

Van Hollen s’est intéressé de près à israël depuis sa première élection à la Chambre des représentants en 2002, qui s’est poursuivie avec son élection au Sénat en 2016. Lorsque Van Hollen a visité israël en 2019 avec le sénateur républicain Lindsey Graham, le chef de l’opposition de l’époque, Yair Lapid, les a qualifiés dans un tweet de " véritable ami d’israël " (sic) & a salué leur " travail pour qu’israël reste une question bipartite. "

Cependant, Van Hollen est un ami qui n’a pas peur des questions difficiles. Le sénateur a déjà impulsé une législation qui interdirait aux fonds américains de soutenir l’annexion israélienne de la Cisjordanie, avertissant que " ni le gouvernement américain ni les contribuables américains ne devraient financer ou faciliter cette démarche unilatérale qui va à l’encontre de nos valeurs démocratiques communes. " Il a également averti que la légitimation des colonies de Cisjordanie par l’ancien président Donald Trump laisserait israël " choisir entre un seul État avec des droits égaux pour tous ou l’apartheid. "

 

Il souligne qu’il ne critique pas israël en tant qu’entité, mais plutôt les actions du gouvernement israélien. Il fait écho aux commentaires de nombreux démocrates accusés de se déplacer vers la gauche sur israël , affirmant que sa position sur israël -Palestine est stable depuis deux décennies, pendant qu’israël s’est déplacé vers la droite.

 

" Ma position reflète ce qui a été la position bipartisane des états-unis & celles de certains gouvernements israéliens . Elle a d’abord été énoncée très clairement sous George W. Bush : parvenir à une solution à deux États afin de garantir un État juif & démocratique & s’assurer que les Palestiniens ont le droit à l’autodétermination ", dit-il.

M. Van Hollen avertit que la nouvelle coalition gouvernementale en israël va à l’encontre de ces normes établies de longue date.

" Vous avez un gouvernement qui non seulement ne soutient pas une solution à deux États, mais dont certains éléments poussent à annexer effectivement la Cisjordanie, à étendre les colonies & à légaliser les avant-postes - ce qui saperait totalement toute possibilité d’une future solution à deux États. "

Il affirme que son objectif premier a été de maintenir en vie une éventuelle solution à deux États, mais reconnaît que ce travail deviendra de plus en plus plus difficile & que le nouveau gouvernement israélien pourrait " effacer à jamais " la possibilité d’une solution à deux États.

" Nombreux sont ceux qui ont déjà renoncé à cette possibilité. Je pense que la porte se ferme rapidement & je crains qu’elle ne se ferme si ce nouveau gouvernement prend certaines des mesures que nous craignons qu’il prenne ", dit-il, en mettant en avant les membres " extrémistes " de la coalition : itamar ben-gvir & bezalel smotrich.

 

itamar ben-gvir, à gauche sur la photo, serre la main du chef de la police kobi shabtai

Incoming National Security Minister Itamar Ben-Gvir, left, shaking hands with police chief Kobi Shabtai last week.Credit : Ohad Zwigenberg

Le nouveau ministre de la sécurité nationale, itamar ben gvir, à gauche (sur la photo seulement NdTalus), serre la main du chef de la police kobi shabtai, la semaine dernière ? Photo : Ohad Zwigenberg

 

“These are avowed racists who have been very involved in inciting violence against Palestinians,” Van Hollen says. “We often say that one of the important things that unite the people of the United States and the people of Israel is shared values. You now have individuals in this Israeli government who clearly do not share values of racial, ethnic and religious tolerance in any way.

“We’re really going to have to watch events closely this next year. If a two-state solution just becomes a pretense, then it’s obviously no longer real.”

The senator’s warnings come days after Blinken told J Street’s annual conference that the United States would engage with Israel based on policy rather than personalities involved in the coalition.

 

When asked if he agrees with that position, Van Hollen says he supports the administration’s principles in which it has based its policy – particularly relating to backing the two-state solution and opposing settlement expansion.

“They’ve been clear that they oppose actions by either side that shut the door on the prospects for a future two-state solution. We all recognize it’s not happening today ; the conditions are not right for that,” he says. “In the absence of being able to return to negotiations, we want to make sure that neither side takes actions that undermine the prospects for future talks.”

Van Hollen says this will “be a moment where the Biden administration’s principles, which are value-based, will be put to the test,” noting that “Smotrich now has a portfolio that will oversee big issues dealing with the West Bank and the occupied territories. Ben-Gvir has a portfolio that will directly impact the treatment of minorities within Israel.”

He says he will be paying particularly close attention to settlement expansion and outpost legalization, as well as settler violence in the West Bank. “When you put someone like Smotrich in charge of those issues, you create a very volatile situation,” he warns, stressing the need to support both Israeli and Palestinian civil society and freedom of speech.

“We need to support organizations that are interested in getting the facts out as to what’s happening on the ground – that includes Palestinian NGOs and Israeli Jewish NGOs. I get concerned when I hear some suggesting they’re going to shut down organizations that are focused on human rights, organizations that are focused on bringing facts to people, and organizations that are reporting what’s happening on the ground,” Van Hollen says. “It’s important that we protect NGOs that are focused on making sure those facts are communicated.

“These groups are very focused on trying to ensure the human rights of all people,” he continues. “That should be a universal value : protecting everybody’s human rights. I would be very concerned about efforts to silence the voices of human rights organizations. The bottom line is you can be strongly pro-Israel, as I am, without being anti-Palestinian.”

 

" Ce sont des racistes avoués qui ont été très impliqués dans l’incitation à la violence contre les Palestiniens ", dit Van Hollen. " Nous disons souvent que l’une des choses importantes qui unissent le peuple des états-unis & le peuple d’israël , ce sont les valeurs communes. Vous avez maintenant des individus dans ce gouvernement israélien qui ne partagent clairement pas les valeurs de tolérance raciale, ethnique & religieuse de quelque manière que ce soit. "

" L’année prochaine, nous allons devoir surveiller de près les événements. Si la solution à deux États ne devient qu’un faux-semblant, alors elle n’est manifestement plus réelle. "

Les avertissements du sénateur interviennent quelques jours après que M. blinken a déclaré lors de la conférence annuelle de J Street que les états-unis s’engageraient avec israël sur la base de la politique plutôt que sur celle des personnalités impliquées dans la coalition.

Lorsqu’on lui demande s’il est d’accord avec cette position, M. Van Hollen répond qu’il soutient les principes sur lesquels l’administration a fondé sa politique - notamment en ce qui concerne le soutien à la solution des deux États & l’opposition à l’expansion des colonies.

" Ils ont été clairs sur le fait qu’ils s’opposent aux actions des deux parties qui ferment la porte aux perspectives d’une future solution à deux États. Nous reconnaissons tous que ce n’est pas ce qui se passe aujourd’hui : les conditions ne sont pas réunies pour cela ", dit-il. " En l’absence de possibilité de retour aux négociations, nous voulons nous assurer qu’aucune des parties ne prend des mesures qui sapent les perspectives de futurs pourparlers. "

Van Hollen dit que ce sera " un moment où les principes de l’administration biden, qui sont basés sur des valeurs, seront mis à l’épreuve ", notant que " smotrich a maintenant un portefeuille qui supervisera les grandes questions traitant de la Cisjordanie & des territoires occupés. Ben-Gvir a un portefeuille qui aura un impact direct sur le traitement des minorités en israël ".

Il affirme qu’il accordera une attention particulière à l’expansion des colonies & à la légalisation des avant-postes, ainsi qu’à la violence des colons en Cisjordanie. " Lorsque vous mettez quelqu’un comme smotrich en charge de ces questions, vous créez une situation très instable ", prévient-il, soulignant la nécessité de soutenir la société civile israélienne & palestinienne, ainsi que la liberté d’expression.

" Nous devons soutenir les organisations qui s’intéressent à la diffusion des faits, de ce qui se passe sur le terrain, ce qui inclut les ONG palestiniennes & les ONG juives israéliennes. Je suis inquiet lorsque j’entends certains suggérer qu’ils vont fermer les organisations qui se concentrent sur les droits de l’homme, les organisations qui se concentrent sur l’apport de faits aux gens & les organisations qui rapportent ce qui se passe sur le terrain ", dit Van Hollen. " Il est important que nous protégions les ONG qui s’efforcent de faire en sorte que les faits soient publiés.

 

" Ces groupes s’efforcent de garantir les droits de l’homme de tous les individus ", poursuit-il. " Cela devrait être une valeur universelle : protéger les droits de l’homme de chacun. Je serais très préoccupé par les efforts visant à faire taire les voix des organisations de défense des droits de l’homme. L’essentiel est que vous pouvez être fortement pro-israël , comme je le suis, sans être anti-Palestinien. "

 

Voilà, cette annexe au Talus est terminée, merci de l’avoir lue & de diffuser l’adresse du site :

 

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